Ne croyez pas que mon silence et mon absence de ces pages
signifient que je me dore quelque part l'épiderme,
mollement alangui au soleil des tropiques,
entouré de la câline bienveillance de quelques vahinés énamourées.
J'aimerais bien mais je n'ai pas le temps.
Je bosse. Je travaille sur ma prochaine histoire.
N'en déplaise à certain jeune crétin schyzoïde,
commentateur fielleux prompt à ricaner bien à l'abri de son écran,
je ne vous livrerai pas ici la cruelle indigence de mon nouveau scénario.
Je me contenterai de quelques bribes de dessins.
Que les anonymes défenseurs du bon goût m'épargnent le venin
de leurs remarques assassines et de leurs critiques acerbes.
Qu'ils pardonnent par avance la maladresse de ces ébauches,
l'imprécision du trait, la lourdeur du style...
De toute façon, l'urine de mon indifférence s'écoule
au caniveau de leurs fallacieuses arguties.
Quant aux autres, je vous embrasse.